Les
Prenons par exemple le cas de Sodiaal qui, en 2008, s’est allié à 50-50 avec Bongrain dans la Compagnie des Fromages et RichesMonts (CFR). Chacun de leur côté, les deux partenaires avaient des volumes insuffisants et c’est pour cette raison qu’ils ont choisi de s’unir. Trois ans après, le bilan est positif autant au niveau français qu’européen. Une alliance qui devrait se renforcer avec le rachat d’Entremont par Sodiaal en septembre dernier, faisant de Sodiaal le numéro deux français sur le marché de la collecte de lait (juste derrière Lactalis). En viande, en revanche, cela est beaucoup plus problématique. Aucune coop française n’a de position forte au niveau européen. Trouver le bon positionnement sur le marché est difficile, à l’exemple de Terrena, qui pourrait envisager une stratégie de niches en région en fédérant d’autres acteurs, ou bien la création d’ alliances pour la filière au niveau européen voire mondial. Enfin, l’exportation reste un enjeu considérable pour aller au devant des besoins des pays émergents, là où la croissance est la plus forte. Les années à venir seront sans aucun doute des années décisives dans l’évolution du paysage des coopératives françaises.
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